Publication du rapport d’Etude d’Impact Environnemental et Social des travaux de construction

PUBLICATION DU RAPPORT D’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL POUR LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU CENTRE DE SANTE DE NYAKERU, DU CENTRE DE SANTE DE NYAMABUYE ET DU CENTRE DE SANTE DE CAGIZO, PREVUS DANS LA PREMIERE TRANCHE DU PROJET DE DEVELOPPEMENT LOCAL POUR L’EMPLOI « PDLE 

Le Projet de Développement Local pour l’Emploi (PDLE) a préparé une étude d’impact environnemental et social concernant vingt sous-projets de la 1ère  tranche. Il s’agit d’un sous-projet de construction du Centre de Santé de Nyakeru de la Commune Bugendana en Province de Gitega, du Centre de Santé de Nyamabuye de la Commune Bugabira en Province Kirundo et du Centre de Santé de Cagizo de la Commune Butihinda en Province de Muyinga.

En effet, Il est prévu qu’avant l’exécution des sous- projets retenus de réaliser un certain nombre d’études préliminaires dont une étude d’impact environnemental et social afin de déterminer en amont les enjeux environnementaux et sociaux ainsi que les mesures d’atténuation adéquates y afférentes.

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Les aspects environnementaux liés aux activités prévues dans le cadre du PDLE sont gérés conformément aux textes nationaux, aux réglementations en matière de l'environnement, et aux dispositions et principes retenus pour la gestion environnementale et sociale dans les politiques de sauvegardes de la Banque mondiale.

 

Pour chaque sous-projet, les éléments suivants ont été développés : (1) Description globale du sous-projet (composantes et principales activités préconisées) et les activités connexes des sous-projets (les sites de carrières, les sites d’emprunt de remblai/déblai) ; (2) Cadre légal, réglementaire et institutionnel de la gestion des aspects environnementaux et sociaux ; (3) Etat initial du cadre environnemental et social (biophysique et humain); (4) Identification et Evaluation des impacts potentiels sociaux et environnementaux ; (5) Propositions de mesures idoines d’atténuation/de mitigation des impacts négatifs et de mesures d’optimisation (de valorisation et de capitalisation) des impacts positifs ; (6) Proposition d’un plan (participatif) de gestion environnementale et sociale (PGES) afin de maximiser l’adhésion et le niveau de responsabilisation des populations récipiendaires dont les femmes, jeunes et groupes vulnérables; (7) Proposition des clauses environnementales et sociales à inclure dans les DAO, Marchés des Travaux et des Cahiers de Charges d’exploitations des sous-projets avec la charte de responsabilité des entités responsables de l‘exécution et de suivi de l’adoption du PGES ; (8) Evaluation exhaustive des compétences et renforcement des capacités institutionnelles ; et (9) Consultation publique participative et responsable.

Les impacts socio-économiques positifs majeurs relevés sont notamment : la création d’emplois ; le développement des activités économiques ; l’apprentissage du métier de construction pour certains jeunes ; plus de 30% des femmes seront engagées ; le peuple autochtone sera recruté et privilégié ; les capacités renforcées dans les domaines sensibles ; l’augmentation des revenus dans les familles pauvres ; la prise des connaissances sur les techniques de préventions des IST et MST ; la diminution du taux de mortalité ; la création des activités économiques grâce aux formations d’épargne et crédit assurées par CARITAS ; la bonne santé et développement socio-économique ; la réduction des distances faites pour aller se faire soigner ; l’amélioration de la santé de la population par la réduction sensible du taux de prévalence des maladies courantes ; etc.

Les impacts environnementaux et sociaux négatifs majeurs relevés sont notamment : les bruits et vibrations occasionnés par les véhicules du chantier ; la pollution de l’air causée par la poussière et émissions gazeuses ; les accidents de chantier ; les risques d’accidents de circulation ; les déchets et nuisances générés durant la phase de construction ; la destruction du couvert végétal sur certains sites et la perte de la flore et de la microfaune lors des travaux de terrassementet d’exploitation des matériaux de construction locaux ; la déformation de la morphologie du paysage et le déclenchement de l’érosion causée par les eaux pluviales ; l’érosion hydrique due à l’imperméabilisation des espaces bâtis et pavé ; Non recrutement de la main d’œuvre locale ; les risques d’accidents pour les ouvriers et les  populations ; le risques d’interruption momentanée des activités génératrices des revenus pendant les travaux, (vii) le risque de transmission de maladies (VIH/SIDA et MST) ; la déperdition scolaires et mariages précoces des jeunes filles-élèves ou écolières par les employés et employeurs des chantiers des sous-projets du PDLE; le risque d’observations des violences de tout genre ; la contaminations des eaux par les déchets biomédicaux ; la pollution due aux gaz pendant l’incinération des déchets biomédicaux ; L’épandage des déchets biomédicaux à l’intérieur du CDS.

Les principales mesures d’atténuations préconisées sont : (i) Mettre en œuvre le plan de gestion environnementale et sociale du chantier avec le respect exigences environnementales, sociales, hygiène, santé et sécurité de la Banque Mondiale ; (ii)  Réaliser des aménagements compensatoires des habitats perturbés ; (iii) Compacter et arroser les voies d’accès et les pistes à la traversée des villages ; (iv) Equiper de bâches les camions qui transportent les matériaux meubles ; (v) Mettre en œuvre les différents plans de gestion des déchets intégrant le principe 3RV (réduction à la source, recyclage, réutilisation, valorisation); (vi) Doter les travailleurs d’équipements de protection individuelle ; (vii) Recruter la main d’œuvre de préférence locale et parmi les vulénrables inclus les Batwa ; (Viii) Sensibilisations sur les maladies transmissibles et  les différentes formes de violences ; (ix) Adopter un code de bonne conduite sur le chantier ; Appliquer le Plan de Gestion des déchets  biomédicaux ; etc.

Les Consultations publiques ont concerné les acteurs suivants : (i) Les administratifs (Administrateurs communaux, les Conseillers Techniques chargés du Développement et les Ingénieurs chargés d’élaborer les projets des communes) et (ii) les bénéficiaires directes du projet. Au cours de l’entretien, les participants ont apprécié les sous-projets car la proximité des CDS réduira inéluctablement le recours aux guérisseurs traditionnels et permettra aussi de ne pas laisser la maladie s’aggraver avant de se rendre aux centres de soins. Cela réduira sans doute les taux de mortalité. Les trois sous-projets figurent dans la liste des projets retenus dans les Plans Communaux de Développement Communautaire (PCDC) et donc leur importance pour la population n’est plus à démontrer.

Cette publication du rapport d’étude d’impact environnemental et social (EIES) a été revue par les autorités burundaises  via le Projet de Développement Local pour l’Emploi (PDLE) et la Banque mondiale pour être diffusée dans le journal officiel « LE RENOUVEAU». Elle est maintenant divulguée et disponible au grand public pour toute personne intéressée au siège du PDLE à l’adresse ci-après :

Immeuble SN HOUSE, 16, Avenue de la JRR, 4ème Etage

B.P. 1333 Bujumbura, BURUNDI

Tél : (257) 22 28 0166

E-Mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Site web: http://www.pdle.bi

Le même document sera mis à disposition pour consultation sur le site Web de la Banque Mondiale :

http://web.worldbank.org/WEBSITE/EXTERNAL/PUBLICATION/INFOSHOP ;

Et sur le site web du Projet PDLE : https://www.pdle.bi